
FIGURES DU DEUIL ET DU PHOTOGRAPHIQUE
Editeur(s) LETTRE VOLEE
Date de parution :
03/10/2025
Résumé :
Cet essai développe une réflexion autour du photographique dans son lien à la mémoireet au deuil, qu’il soit intime ou d’ordre historique. Il montre que la photographie est unefigure de deuil, autrement dit, elle fait à la fois coupe et lien. À travers un corpus restreintde trois films-essais, cet ouvrage analyse des figures de deuil et des gestes filmiquessinguliers. DansLa Danse des souvenirs(2002), Naomi Kawase est confrontée à une mortintime. L’imbrication de clichés photographiques dans le film produit une suspension quiprovoque un renversement dans cette trajectoire dont l’issue semblait fatale. La cinéasteuse de la photographie comme une figure de lien qui permet de relier les vivants et lesmorts. DansCe répondeur ne prend pas de messages(1978), Alain Cavalier, incarne unhomme endeuillé. Le cinéaste reprend un grand nombre de clichés photographiquestirées de ses archives personnelles, parmi lesquelles des coupures de journauxreprésentant des cadavres de la guerre. Dans ce geste de reprise, la problématique prendune dimension historique. À l’instar de la photographie devenue ici figure de coupe, lefilm déploie un ensemble de figures où la rupture insiste, participant d’un jeu de deuil.AvecLe Journal(1973-1982) de David Perlov, qui est enserré entre deux guerres, le texteaborde la problématique dans sa dimension politique. Le cinéaste israélien, qui est aussiphotographe, utilise différents formats de photographies. Par ces gestes de reprises et derépétitions, le photographique permet une transformation de la figure qui autorise laséparation avec un passé traumatique
Sur commande
25.00 €
Fiche technique
Ean :
9782873176631
Rayon(s) :
Pages :
272
Poids :
1 g
Hauteur :
180
cm
Largeur : 120 cm
Epaisseur : 1 cm
Largeur : 120 cm
Epaisseur : 1 cm